Gaulbert Mokafé, 41 ans, a été tué "d'une balle dans le coeur" par "des membres d'un groupe armé" près de Batangafo (nord-ouest), selon MSF. "D'après ce qu'a appris MSF, un groupe d'hommes armés aurait arrêté notre collègue et l'aurait forcé à les suivre avec sa moto dans la brousse", indique l'ONG dans son communiqué."Nous voulons continuer à offrir une assistance médicale et humanitaire, mais pour cela, nous avons besoin de travailler en toute sécurité. Chacun doit prendre ses responsabilités", a asséné Omar Abenza, chef de mission MSF en Centrafrique.Riche en ressources naturelles, ce pays d'Afrique centrale est déchiré par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.Une quinzaine de groupes armés y sévissent, combattant entre eux et attaquant les forces onusiennes de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca, déployée depuis 2014), dans le but de s'emparer des ressources et d'assoir une influence locale.Début février, ces groupes ont tous signé un accord de paix avec les autorités centrafricaines, dans lequel ils s'engageaient à baisser les armes.Cet accord, dit de Khartoum, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise. Aucun des accords précédents n'a réussi à ramener la stabilité en Centrafrique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous