Les chefs des services de renseignement et de sécurité du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la RDC "ont convenu de l'urgence d'une action régionale coordonnée et concertée pour faire face à la menace posée par les forces négatives", lit-on dans le communiqué rendu public après deux jours de travaux à Kinshasa.L'action consiste à assurer "un échange continu de renseignements, une analyse approfondie et consensuelle ainsi qu'une planification conjointe entre les services de renseignement et de sécurité des États concernés", indique le communiqué qui a sanctionné une rencontre à Kinshasa les 5 et 6 juin.Les quatre pays ont institué "un Groupe de travail technique" pour un état des lieux des groupes armés et des stratégies mises en oeuvre pour les neutraliser.Par ailleurs, les quatre chefs des services de renseignement ont invité la communauté internationale "à assurer un soutien continu et approprié" à ce processus.Dans un rapport conjoint fin 2017, l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d'Études sur le Congo (GEC) de l'université de New-York avaient répertorié 120 groupes armés et rébellions nationaux et étrangers opérant dans l'est de la RDC.Le groupe ougandais musulman Forces démocratiques alliées (ADF) et la rébellion rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont considérés comme les plus redoutables dans la région.Toutes les initiatives pour éradiquer ces groupes armés, par l'armée congolaise, les Casques bleus de l'ONU ou dans le cadre des opérations conjointes avec les armées des pays voisins n'ont jamais abouti.
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