L'incursion de Boko Haram à Darak - une île camerounaise située à proximité du lac Tchad dans la région de l'Extrême-Nord - a été suivie d'intenses combats avec l'armée. "17 militaires et 9 civils (ont été) tués", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire régionaleC'est l'un des incidents les plus meurtriers enregistrés ces derniers mois dans la région de l'Extrême-Nord, où les incursions du groupe Boko Haram sont fréquentes.Selon la source sécuritaire, 40 combattants jihadistes ont été interpellés lors des combats et sept militaires sont toujours portés disparus depuis l'attaque.Dans la nuit de dimanche à lundi, "vers 03h45, de nombreux (membres de) Boko Haram suffisamment armés ont visé un poste de la Force multinationale mixte (FMM, une coalition régionale qui lutte contre le groupe jihadiste) et une brigade", avait expliqué lundi à l'AFP une autre source sécuritaire."Il s'en est suivi des combats qui ont duré plusieurs heures", avait-t-elle ajouté, précisant que les soldats de la FMM avaient pu repousser les assaillants après plusieurs heures d'affrontements. Avant d'être repoussés, les jihadistes avaient réussi à hisser leur drapeau à Darak, selon des sources sécuritaires concordantes.Bien qu'affaibli, Boko Haram reste très actif dans la zone du lac Tchad.Depuis 2015, les pays de la région luttent contre Boko Haram au sein de la FMM engagée dans la région du lac Tchad avec l'aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.L'insurrection de Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le nord-est du Nigeria, a fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de déplacés dans ce pays, et a gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins.
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