Guinée-Bissau: la présidentielle a été "transparente", dit l'Union africaine

Infos. L'Union africaine (UA) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ont jugé mardi "transparent" le premier tour de l'élection présidentielle de dimanche en Guinée-Bissau, à la veille de la proclamation attendue des résultats.

Guinée-Bissau: la présidentielle a été "transparente", dit l'Union africaine
La Commission nationale électorale (CNE), organe réputé indépendant supervisant l'élection, a annoncé mardi dans un communiqué que les résultats provisoires seraient proclamés mercredi à la mi-journée. La journée de mardi a été calme dans la capitale, sans effervescence dans les sièges des douze prétendants en lice au premier tour.La CNE avait déjà jugé fiable, lundi, ce premier tour malgré des accusations de fraude proférées par le camp du président sortant José Mario Vaz, élu en 2014. "L'élection présidentielle s'est déroulée dans le calme, la sérénité, la transparence et sans incidents majeurs", a abondé le chef des observateurs de l'UA, l'ancien Premier ministre de Sao Tome et Principe, Joaquim Rafael Branco, lors d'une conférence de presse commune avec la mission d'observation de la CPLP.M. Rafael Branco conduisait une mission de 54 membres."Le scrutin a été juste et transparent", a confirmé le chef de la mission de la CPLP, l'ex-ministre des Affaires étrangères du Mozambique, Oldemiro Baloi, à la tête d'une équipe de 23 observateurs.La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait également jugé fiable lundi le premier tour de la présidentielle en Guinée-Bissau.Les électeurs de ce petit pays de 1,8 million d'habitants étaient appelés dimanche à choisir leur prochain président parmi les 12 candidats, tous des hommes. La stabilité, indispensable pour combattre des maux comme la grande pauvreté, la corruption répandue et le trafic de cocaïne, est l'un des grands enjeux après des décennies de crise politique permanente. Le doute subsiste sur l'acceptation des résultats par tous les candidats, entretenant la crainte d'une tentative de coup de force dans un pays qui en a déjà connu beaucoup depuis son indépendance en 1974.Un second tour, hautement probable, est prévu le 29 décembre.Le PAIGC a revendiqué lundi la présence au second tour de son poulain, Domingos Simoes Pereira, ancien Premier ministre évincé par le président Vaz en 2015. Mais un autre candidat, Umaro Sissoco Embalo, à la tête d'une dissidence du PAIGC, a fait de même le même jour.

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