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Une illustre PDG sud-africaine se défend d'avoir financé l'opposition du Botswana

 Une des plus éminentes femmes d'affaires d'Afrique du Sud a affirmé avoir été totalement blanchie d'accusations qui suggéraient qu'elle avait illégalement financé l'opposition au président du Botswana voisin, élu le mois dernier.

Agée de 59 ans, Bridgette Motsepe Radebe est la seule femme sud-africaine à la tête d'une entreprise minière, Mmakau Mining. Elle est aussi la soeur de l'entrepreneur Patrice Motsepe, un des plus riches patrons du pays, et la belle-soeur de l'actuel chef de l'Etat Cyril Ramaphosa.Son nom est apparu dans le cadre d'une enquête ouverte par la justice du Botswana contre une ex-agente des services de renseignements locaux poursuivie pour avoir détourné de l'argent public afin, selon le parquet, de financer une tentative de renversement du gouvernement.Au pouvoir depuis 2018, le président Mokgweetsi Masisi a été élu à la tête du pays en octobre lors des élections générales.Son parti, au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1966, l'a largement emporté malgré la guerre fratricide inédite qui l'oppose à son prédécesseur (2008-2018) Ian Khama, qui l'accuse de dérive autoritaire.Dans ce climat, Mme Motsepe Radebe a fait savoir dimanche que les banques sud-africaines Absa et Nedbank avaient assuré qu'elle n'était pas la titulaire des comptes soupçonnés d'avoir alimenté l'opposition botswanaise."Il est aujourd'hui évident que toutes ces accusations (contre moi) ne sont que les éléments d'une campagne de diffamation menée par les services de renseignement et le gouvernement du Botswana", a-t-elle dénoncé dans un communiqué.Dans des documents versés à l'enquête consultés par l'AFP, les banques assurent n'avoir "aucune connaissance" des comptes incriminés attribués à la patronne de Mmakau Mining.  Mme Motsepe Radebe a appelé les autorités d'Afrique du Sud et du Botswana à enquêter sur ces allégations "fallacieuses".Dans le cadre de la même enquête botswanaise, la femme d'affaires est également accusée d'avoir détourné plus de 100 milliards de pula (8 milliards d'euros) de fonds publics botswanais avec l'ex-président Khama.Tous les deux ont farouchement nié ces allégations.

Une illustre PDG sud-africaine se défend d'avoir financé l'opposition du Botswana

Une des plus éminentes femmes d'affaires d'Afrique du Sud a affirmé avoir été totalement blanchie d'accusations qui suggéraient qu'elle avait illégalement financé l'opposition au président du Botswana voisin, élu le mois dernier.

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