Les cheveux afro sont à tendance sèche. Les cheveux caucasiens, en comparaison, sont à tendance grasse. Alors, pour éviter à tout prix de maltraiter ses boucles, surtout par ces températures fraîches, des habitudes peuvent être mises en place.
Le mot d’ordre, appuyé par Fanta Diallo, la directrice de l’Institut Fanta Diallo situé au 28 rue des 7 Arpents, au Pré-Saint-Gervais (93), c’est la protection.
Avant le lavage, il faut dé-mê-ler !
Avant de commencer le lavage, Fanta Diallo recommande de démêler ses cheveux. En les maniant avec délicatesse, à l’aide d’un outil indispensable : une brosse ou un peigne souple. Les dents doivent pouvoir se coucher lorsque vous appuyez dessus. Lorsqu'elles sont dures, le risque de casse est plus important. Le démêlage se fait une fois que les cheveux ont été vaporisés d'eau et après avoir appliqué “une huile” ou une crème 100 % naturelle. Cette étape est primordiale, au risque "d’intensifier les nœuds" et d’abîmer les cheveux.
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Quel shampoing ?
Parmi "les choses qui accentuent la sécheresse", il y a le shampoing. Celui acheté en magasin, même "des marques naturelles", y compris "les marques afro naturelles", utilise une base de saponification. C’est-à-dire une réaction chimique entre un corps gras, comme de l’huile, et un alcalin caustique tel que la soude, afin d’obtenir du glycérol, un détergent capable de laver. Ce dernier agit trop fortement, selon Fanta Diallo. Il retire le sébum, une base grasse naturelle essentielle à la protection du cuir chevelu et de la chevelure. Dépossédés de cette base, les cheveux deviennent carencés et cassants.
Pour laver sans agresser sa tignasse, un shampoing sans saponification, donc qui ne mousse pas, est conseillé. Le plus important, selon cette spécialiste du soin afro capillaire, est qu’il ne soit pas à “97 % ni à 98 %, mais bien à 100 %” d’ingrédients naturels. Elle préconise de faire un bain d’huile après le shampoing s’il est classique, afin d’apporter de l’hydratation. Sinon, il est possible de le faire avant le shampoing.
Sortie de douche : le moment d'hydrater
Une fois sorti de la douche, les longueurs sont enveloppées dans un t-shirt en coton pour éviter les frisottis, puis vient le moment de l’hydratation profonde. À l’aide d’une chantilly, d’une crème ou d’une huile 100 % naturelle, le cuir chevelu est massé pour apporter les nutriments. Avec ces températures hivernales, la coiffure protectrice permet de sceller et conserver l’hydratation.
“Éviter tous les dégâts aux cheveux afro” signifie arrêter ou réduire deux choses : la traction qui brutalise le cuir chevelu et les modifications chimiques, comme les couleurs ou les mèches. Les braids, par exemple, ont besoin d’être bien serrées à la racine pour tenir. Résultat : elles provoquent une traction par le poids et polluent le cuir chevelu par leur composition chimique. Cependant, “mieux vaut une personne qui fait des coiffures agressives tout en prenant soin de ses cheveux qu’une personne qui n’en prend pas soin du tout”.
Enfin, porter un turban, un foulard, un chapeau ou un bonnet aide à protéger les cheveux des intempéries. Les nourrir en vaporisant de l’eau et en mettant de l’huile, une chantilly ou de la crème 100 % naturelle tous les jours ou tous les deux ou trois jours, selon vos besoins.
Les femmes, les hommes et les enfants peuvent tous suivre la même routine. Il suffit de trouver l’huile, la plante ou la marque qui convient à vos cheveux et tenir une hydratation régulière.
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