Lundi 28 juillet, le nord du Burkina Faso a été secoué par deux attaques jihadistes d’une extrême violence. À Dargo, dans la province du Namentenga, des groupes armés ont pris pour cible un détachement militaire. Selon une source sécuritaire, les assaillants ont tenté de pénétrer la base, provoquant de violents affrontements. "Plusieurs dizaines" de morts sont à déplorer dans les deux camps, parmi les soldats comme les jihadistes.
Un convoi civil ciblé entre Dori et Gorom-Gorom
Le même jour, un convoi de ravitaillement a été pris en embuscade entre les villes de Dori et Gorom-Gorom. L’attaque a causé la mort de nombreux militaires, mais également d’au moins vingt civils, selon un responsable des transporteurs routiers. Les chauffeurs des camions de ravitaillement et leurs apprentis figurent parmi les victimes. Plusieurs personnes restent portées disparues.
Le GSIM revendique, les autorités restent silencieuses
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque de Dargo, affirmant avoir tué 40 soldats. Les autorités burkinabè n’ont pas encore communiqué de bilan officiel. Depuis 2015, le pays est la cible d’attaques répétées de groupes jihadistes, ayant causé plus de 26 000 morts selon l’ONG Acled.
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