Jeudi 4 septembre 2025, six routiers sénégalais ont été kidnappés dans l’ouest du Mali par des jihadistes affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), selon l’Union des transporteurs routiers du Sénégal et le gouvernement sénégalais. Les victimes comprennent deux conducteurs et quatre apprentis, à bord de trois camions transportant des marchandises.
Le GSIM vise à asphyxier Bamako
Le groupe jihadiste a annoncé mercredi 3 septembre un « blocus » de l’ouest malien, zone stratégique par laquelle transitent la majorité des biens, notamment le carburant, vers la capitale. L’objectif est double : affaiblir les autorités maliennes et établir des réseaux économiques pour financer ses opérations, soulignent des experts du Timbuktu Institute et du Soufan Center.
Impact sur le transport et la sécurité régionale
Les enlèvements ont poussé des compagnies de transport maliennes à suspendre leurs activités dans la région. La zone de Kayes, riche en or et corridor commercial vers le Sénégal, devient un point chaud pour les actions jihadistes, qui ont été multipliées par sept entre 2021 et 2024.
Renforcement des mesures sécuritaires
Le Sénégal, qui n’a jamais subi d’attaques jihadistes sur son sol, a renforcé ses patrouilles frontalières. La proximité de Diboli, localité malienne ciblée, à moins de 500 mètres de Kidira au Sénégal, souligne la vulnérabilité du corridor et l’importance d’une coordination régionale pour la sécurité et la libération des routiers.
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