Le message est clair, sans détour. À l’issue du tirage au sort du Mondial 2026, la Fédération sénégalaise de football a annoncé la couleur : les Lions ne voyageront pas aux États-Unis, au Canada et au Mexique pour participer, mais pour performer. « Le Sénégal aborde cette Coupe du monde avec le statut qu’il a gagné sur le terrain », rappelle Abdoulaye Fall, président de la FSF.
Une déclaration assumée, dans un groupe I immédiatement qualifié de redoutable : France, Norvège et un barragiste issu des playoffs Bolivie–Irak–Suriname.
Un groupe “prestige et défi”
Pour Abdoulaye Fall, pas question de se laisser impressionner. Ce tirage est perçu comme un défi à la hauteur de l’ambition sénégalaise. Première affiche : Sénégal–France, un remake du légendaire match d’ouverture de 2002 remporté par les Lions. Cette fois encore, l’affrontement s’annonce brûlant. « Une bataille tactique et physique entre deux nations majeures », tranche le patron du football sénégalais.
Ne pas se focaliser sur la France
Si la France cristallise l’attention, la FSF refuse de tomber dans le piège. La Norvège, en pleine ascension et portée par une génération talentueuse, est décrite comme un adversaire « extrêmement sérieux ». Quant au vainqueur des playoffs, Abdoulaye Fall appelle à la vigilance : aucune équipe n’arrive par hasard en Coupe du monde.
Le Sénégal, lui, arrivera avec des certitudes : talent, expérience et un encadrement technique désormais rompu aux grandes compétitions.
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