Dans une déclaration à la presse, Oumar Sanoh, président du parti guinéen Bloc libéral, a condamné l’"enlèvement" du directeur de campagne du groupe. Le Bloc libéral est un des seuls partis encore critiques de la junte. Le président du parti a exprimé la "profonde indignation" et la "vive inquiétude" du parti "à la suite de l'enlèvement dans la nuit du 2 au 3 décembre 2025 du directeur adjoint de la campagne".
"Un climat de terreur inacceptable"
Selon Oumar Sanoh, cet enlèvement représente une tentative d’intimidation de l’opposition. "Cet acte odieux, perpétré par des individus non identifiés, s'inscrit dans une série d'attaques visant à intimider, à réduire au silence et à déstabiliser notre parti ainsi que tous ceux qui œuvrent pour la démocratie, la justice et le progrès en Guinée", a-t-il affirmé. "Cet enlèvement, comme tant d'autres survenus ces derniers temps, plonge notre pays dans un climat de terreur inacceptable", a-t-il ajouté. Le président du parti a affirmé que l’enlèvement de Massa Douago Guilavogui portait atteinte aux droits humains, "à la sûreté des personnes et au libre exercice de l'activité politique dans le cadre d'élections libres, transparentes et apaisées".
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