Mali : libération des six routiers sénégalais enlevés par des jihadistes présumés

Actus. Les six chauffeurs sénégalais enlevés cette semaine au Mali par des jihadistes présumés ont été libérés dans la soirée du vendredi 5 septembre, selon un syndicat de transporteurs. Le gouvernement reste prudent.

Mali : libération des six routiers sénégalais enlevés par des jihadistes présumés
Les six routiers sénégalais enlevés cette semaine au Mali par des jihadistes présumés ont été libérés vendredi soir - Illustration - Wikimedia Commons

Les six routiers sénégalais enlevés cette semaine au Mali par des jihadistes présumés ont été libérés vendredi soir, a annoncé samedi 6 septembre l’Union des transporteurs routiers du Sénégal (URS). Dans un communiqué, l’organisation “informe l’opinion de la libération des six routiers” et remercie les autorités ainsi que les acteurs du secteur pour leur soutien. Le secrétaire général de l’URS, Gora Khouma, avait déjà confirmé la nouvelle dans un message audio transmis à l’AFP.

Des chauffeurs “sains et saufs”

Un transporteur, dont plusieurs employés faisaient partie des otages, a également assuré que les chauffeurs étaient “revenus sains et saufs”. “Nous sommes satisfaits. Nous remercions Dieu et tout le monde pour leur aide”, a-t-il déclaré. Vendredi, l’URS avait confirmé leur enlèvement sur l’axe Dakar-Bamako, quelques heures après que le ministère sénégalais de l’Intérieur a validé l’information.

Prudence des autorités sénégalaises

Malgré ces annonces, les autorités restent réservées. Le porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, a évoqué un manque “d’éléments probants”. Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a, lui, indiqué “n’avoir à ce stade aucun élément vérifiable” permettant de confirmer l’enlèvement ni l’identité des personnes concernées, tout en affirmant travailler étroitement avec Bamako via l’ambassade du Sénégal.

Un axe stratégique sous menace jihadiste

L’axe Dakar-Bamako est vital pour l’approvisionnement de la capitale malienne et pour l’économie du port de Dakar. Il est aujourd’hui fragilisé par les menaces du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, qui a annoncé un blocus dans les régions frontalières de Kayes et Nioro. Le Mali, plongé dans une crise sécuritaire depuis 2012, reste confronté à l’expansion des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.

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