Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire veulent restaurer des relations historiques malmenées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. À Ouagadougou, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu son homologue ivoirien Adama Dosso pour une rencontre jugée « fraternelle » et « sincère ».
Depuis 2022, méfiances et accusations de déstabilisation ont rythmé les rapports bilatéraux, sur fond de frontière poreuse et d’affaires sensibles, comme la détention de six fonctionnaires ivoiriens au Burkina, accusés d’espionnage, ou la mort d’un influenceur burkinabè à Abidjan.
Volonté d’apaisement affichée
Les deux responsables disent vouloir “consolider la confiance” et ramener les relations au niveau d’une coopération autrefois exemplaire. « Les incompréhensions doivent appartenir au passé », a insisté Adama Dosso, rappelant les liens humains et économiques tissés entre les deux pays.
Un enjeu régional majeur
Alors que le Burkina fait face à une crise sécuritaire ayant provoqué plus de 25.000 morts et 2 millions de déplacés, la Côte d’Ivoire accueille déjà près de 70.000 Burkinabè. Pour les deux gouvernements, le retour à un partenariat apaisé est devenu une nécessité stratégique pour toute l’Afrique de l’Ouest.
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