Mondial 2026 : Emerse Faé vise l’histoire et croit aux chances de la Côte d’Ivoire

Allemagne, Équateur, Curaçao. Le tirage au sort du Mondial 2026 a offert à la Côte d’Ivoire un groupe E qui inspire plus l’optimisme que la crainte. Depuis Washington, Emerse Faé n’a pas caché sa conviction : « C’est un bon groupe », affirme le sélectionneur, persuadé que les Éléphants tiennent l’occasion historique de franchir enfin le premier tour. Les trois dernières éditions se sont arrêtées au même stade. Cette fois, l’Ivoire veut briser le plafond de verre.

L’Équateur et Curaçao, fausses inconnues

Faé assume un regard lucide sur ses adversaires. L’Équateur, habitué des grands rendez-vous, reste une équipe disciplinée et dangereuse. « Elle progresse et compte des joueurs de haut niveau », rappelle-t-il, évoquant notamment les éléments de Chelsea et d’Arsenal.

Quant à Curaçao, novice mais ambitieux, le technicien ivoirien met en garde contre tout excès de confiance : « Le petit poucet peut devenir perturbateur. » L’ouverture contre l’Équateur, le 14 juin 2026, conditionnera sans doute la suite du parcours.

L’Allemagne, l’obstacle majuscule

Reste le géant du groupe : l’Allemagne. Faé ne cherche pas à atténuer la difficulté. « Une nation championne du monde récemment », dit-il, parfaitement consciente des attentes qui l’entourent. Pour les Éléphants, il faudra discipline, rigueur et concentration face à cette machine allemande.

Objectif : écrire une première page d’histoire

Sans fanfaronner, Faé assume un objectif clair : sortir des poules, enfin. Et pourquoi pas suivre l’exemple marocain de 2022 ? Avec neuf nations africaines qualifiées, le sélectionneur veut symboliser la montée en puissance du continent. « Nous devons redorer les couleurs de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique », insiste-t-il.

Le Mondial 2026 s’annonce comme une opportunité unique : un groupe ouvert, une génération ambitieuse, et un objectif historique à portée de crampons.