Médias. Les Nouveaux Boss sur TV5 Monde : "On a un casting de très haut niveau", affirme la productrice Bouchra Réjani

On va suivre la sélection puis le parcours de 16 entrepreneurs qui auront été retenus et qui seront coachés par Asalfo, Claude Borna, Nicole Soulou et Yassine Laghzioui. Dix d'entre eux seront ensuite qualifiés pour la grande finale. Vous aviez reçu plus de 1000 candidatures.....

...Pour la mécanique exactement : avant de suivre les 16 candidats, on a sélectionné parmi ces milliers plus d'une quarantaine de projets, pour que dans chaque pays où nous allons faire les présélections, il y ait une dizaine qui se présente devant le jury de présélection.

Donc dans chaque pays, un mentor est là pour ça : A'salfo pour la Côte d'Ivoire, Yassine Laghzioui ; pour le Maroc, Nicole Sulu ; pour la République démocratique du Congo et Claude Borna pour le Bénin. Donc chacun va rencontrer des candidats qui ont 1min30 pour pitcher leur projet et les convaincre afin qu'ils soient qualifiés pour aller à la prochaine étape du concours, à savoir la Station.

Qu'est-ce que c'est et où se trouve ce lieu ?

La  station est un lieu où les candidats qualifiés dans chacun des pays, donc les 16 candidats qui sont pour les mentors les plus prometteurs, vont pouvoir se préparer à lever des fonds devant le jury international d'investisseurs pendant la grande finale. À cette station, il y aura des masterclass et des ateliers d'abord menés par les mentors eux-mêmes sur plusieurs thématiques : la prise de parole, le marketing, mais également des cours et des tips sur comment bien valoriser son entreprise. Teddy Riner va venir pour donner une masterclass sur la santé mentale.

Donc, on a nos mentors et des intervenants extérieurs spécialisés qui viennent intervenir auprès des candidats sélectionnés. À la fin de la station, les dix porteurs de projets les plus prometteurs sont donc envoyés par les mentors à la finale devant le jury.

Vous avez parlé de santé mentale. Comment la mission va-t-elle aussi aborder d'autres problématiques et d'autres enjeux liés à l'entrepreneuriat, notamment l'entrepreneuriat sur le continent africain ?

Quand les seize candidats arrivent à la Station, ils ont plusieurs enjeux à attaquer de front, à savoir déjà les problématiques RSE, très importantes, bien savoir valoriser et vendre son entreprise, avoir la maîtrise de l'art de convaincre, et puis surtout la capacité d'exprimer clairement leur vision. Parce qu’avant d’investir dans un projet business, on investit d’abord sur le porteur de projet lui-même.

Pour les candidats qui n'ont pas été sélectionnés mais qui ont quand même présenté, pitché leurs projets devant le jury, est-ce que pour eux, la mission a quand même été un tremplin ? Est-ce qu’il y a un suivi ?

Vous pourrez leur poser la question, mais c'est ce qu'ils disent d'ailleurs à plusieurs reprises. D'abord, c'était aussi l'enjeu de ce programme puisqu'il a été pensé comme un accélérateur, je dirais, de manière particulière pour les entrepreneurs qui n'ont pas confiance.

Ils viennent pitcher, évidemment, ils seront vus puisque le programme est diffusé sur les huit chaînes de TV5 Monde et plus de 200 territoires.

Évidemment, c'est très important de pouvoir être vu, parce qu’en plus, sans rien déflorer du casting, on a un casting de très haut niveau. On est très content du casting.

Le continent africain est aussi celui qui compte le plus de femmes entrepreneurs. Il y a des femmes qui sont membres du jury. Quelle a été la place pour les femmes qui sont porteuses de projets ? Est-ce qu'il y a eu une initiative pour respecter l'égalité femme-homme ?

C'est un point de vigilance. Moi-même, je défends des valeurs et le féminisme, en particulier de ce côté de notre continent. On n'est pas parfaitement à 50/50, mais on n'est pas très loin puisqu'on a plus de 40 % des candidats qui se sont sélectionnés qui sont des femmes. Mais attention, ce sont des femmes entrepreneurs et elles ont été aussi sélectionnées parce que leur projet est solide, parce qu'il y a une vision et parce qu'il y a de l'impact.

Donc on a quand même fait attention à ces trois critères pour pouvoir les mettre en avant et les présenter aux mentors.

Vous avez dit vision et impact. Quels étaient les autres critères de sélection ?

Solidité financière évidemment. À ce stade, on n'a pas accès aux bilans ou comptes de résultat, mais on a eu de la part des candidats des éléments très précis quant à leur projet, leurs projections financières, mais surtout quant à leur vision et l'impact de leurs projets, que ce soit social ou durable.

Les Nouveaux Boss 

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