Selon une source sécuritaire jointe par l’AFP, cinq ressortissants indiens employés à un projet d’électrification ont été kidnappés jeudi 6 novembre près de la localité de Kobri, dans l’ouest du Mali. L’entreprise concernée a confirmé le rapt, précisant que les autres employés indiens avaient été évacués vers Bamako pour leur sécurité.
Un pays fragilisé par l’insécurité
Le Mali, dirigé par une junte militaire, vit depuis 2012 une crise sécuritaire profonde alimentée par des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique, ainsi que par des réseaux criminels. Les enlèvements d’étrangers y sont fréquents et constituent une source de financement majeure pour ces groupes.
Des précédents très récents
Fin septembre, deux Émiratis et un Iranien avaient été enlevés près de Bamako par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). Ils ont été libérés la semaine dernière contre une rançon estimée à “au moins 50 millions de dollars”, selon des sources proches des négociations.
Une affaire encore non revendiquée
Pour l’heure, aucun groupe n’a revendiqué l’enlèvement des cinq Indiens. Les autorités maliennes n’ont pas communiqué, tandis que les services de sécurité tentent d’établir les circonstances exactes du rapt dans une zone où les attaques armées restent régulières.
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