Ecoutez Sylvain N'Guessan
Après avoir été élu en 2010, en 2015 et en 2020, Alassane Ouattara se lance dans la course à la présidentielle du 25 octobre prochain en raison, selon lui, des défis sécuritaires et économiques qui attendent le pays. « Notre pays fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent dont la gestion exige de l'expérience. En effet, la menace terroriste grandit dans la sous-région et les incertitudes économiques au niveau international constituent un risque pour notre pays », a affirmé le chef de l’État ivoirien.
Déclaration du Président de la République, @AOuattara_PRCI, ce mardi 29 juillet 2025. pic.twitter.com/dMpi0MR1Dz
— Alassane Ouattara (@AOuattara_PRCI) July 29, 2025
Alassane Ouattara promet des élections apaisées, démocratiques et transparentes
L'opposition dénonce le processus électoral, notamment en raison du rejet de plusieurs candidatures, dont celles de Tidjane Thiam et de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Déclaration de Guillaume Kigbafori Soro
— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) July 29, 2025
sur l’annonce de la candidature de M. Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel illégal
Ce mercredi 29 juillet 2025, Monsieur Alassane Ouattara a, sans surprise, annoncé sa décision de briguer un quatrième mandat présidentiel… pic.twitter.com/R379jnt2B4
Lors de la dernière présidentielle, en 2020, Alassane Ouattara avait décidé de se présenter suite à la mort de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly, et grâce à une nouvelle Constitution adoptée en 2016 qui remettait le compteur des mandats présidentiels à zéro. Au moins 85 personnes avaient été tuées dans des violences en marge de ce scrutin, qui avait abouti à la réélection du chef de l'État avec plus de 94% des voix. Il peut y avoir de nouveaux troubles au moment de l’élection ou durant la campagne électorale selon l’analyste politique ivoirien Sylvain N’Guessan “Quand on questionne l’histoire des élections en Côte d’Ivoire, il y a toujours eu des troubles par endroits. Ce n’est pas souhaitable mais sur les 111 départements, il va bien falloir s’attendre à des troubles dans une dizaine, même si cela ne va pas prendre certaines proportions. Je pense que sur toute l’étendue du territoire, il y aura quand même des zones où il y aura des turbulences qui ne devraient pas gagner en ampleur au regard du contexte politique actuel, des souffrances et des douleurs de 2010 qui ne sont pas encore guéries” déclare le directeur de l'Institut de Stratégies d'Abidjan.
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