Lutte sociale en Tunisie : stations vides et moteurs à l'arrêt, les travailleurs des sociétés de transport public sont en grève

Actus. La grève des transports se poursuit en Tunisie. Le mouvement social, initié par la Fédération générale du transport tunisien relevant du syndicat de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), est entré jeudi 31 juillet dans sa deuxième journée de mobilisation.

Lutte sociale en Tunisie : stations vides et moteurs à l'arrêt, les travailleurs des sociétés de transport public sont en grève
Le syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail) a reçu, pour son rôle dans la construction d'un démocratie pluraliste lors de la révolution de 2011, un prix Nobel de la paix en 2015. - Flickr

Stations désertes et bus à l’arrêt, les employés des services de transport public demandent des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail dans un contexte de crise économique. Depuis jeudi 31 juillet un mouvement social à l'initiative de la Fédération générale du transport relevant du syndicat de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) sont entrés en grève. D’importantes perturbations des services de transport ont troublé les déplacements quotidiens des tunisiens dans la capitale et dans les milieux ruraux.

Une grève soutenue par des mouvements régionaux

Soutenus par l’Université générale de l’Électricité et du Gaz, des étudiants se sont mêlés aux protestations. D’autres organisations syndicales régionales, dont l’Union régionale du Travail à Sfax ou encore la Société nationale de transport interurbain, ont exprimé leur solidarité pour défendre les revendications des grévistes.

Les tunisiens pâtissent du manque de financement et d’investissement dans les services publics, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des transports. Une situation affectant leurs développements depuis de nombreuses années.

Une économie en crise

Fragilisée par les chocs successifs survenus depuis la crise financière mondiale de 2009, puis la révolution de 2011, l’économie tunisienne a été affaiblie. Encore marqué par les effets de la crise sanitaire, le PIB ne retrouve tout juste son niveau d’avant la pandémie de la Covid-19

Vendredi 1er août, la grève achèvera sa troisième journée de protestations. Des taxis collectifs ont été autorisés temporairement à circuler sans contrainte de déplacement durant la lutte sociale.

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Les rendez-vous santé
Nos applications
Facebook
Twitter
Instagram
Lutte sociale en Tunisie : stations vides et moteurs à l'arrêt, les travailleurs des sociétés de transport public sont en grève