"Il peut même me mordre" : à 43 ans, Patrice Evra se lance dans le MMA, et appelle Luis Suárez pour son premier combat

Oubliez les pelouses d’Old Trafford et les chants de supporters : en 2025, Patrice Evra préférera les gants aux crampons. L’ancien défenseur international français va disputer son tout premier combat officiel de MMA (Mixed martial arts) lors de l’événement PFL Europe Paris, le 23 mai, à l’Accor Arena. Une arène mythique, mais qui risque de vibrer différemment au rythme des coups de genou et des étranglements arrière.

S’il a 43 ans au compteur, soit l’âge où certains songent plutôt à un partenariat avec Télématin, Evra, lui, préfère défier les lois du sport.

Suárez vs Evra : la revanche que personne n’avait vue venir 

Et parce qu’Evra ne fait jamais les choses à moitié, il a évidement été dans la provocation : "Ils m’ont demandé qui je voulais affronter, j’ai répondu Luis Suárez. Je paierai de ma poche. Il peut même me mordre."

Une déclaration postée sur X (anciennement Twitter), assumée. Et oui, c’est bien le Luis Suárez de la morsure légendaire. Ce même Suárez qui, en 2011, avait été suspendu huit matchs pour propos racistes à l’égard d’Evra lors d’un chaud bouillant Liverpool-Manchester United. Une rivalité sportive qui avait mis le feu à la Premier League, et laissé des traces sur les deux hommes - et visiblement, aussi quelques dents.

Mais retournement de situation : aujourd’hui, Evra assure ne pas vouloir régler ses comptes dans la haine, mais dans une forme d’"amour combatif”. Le concept est flou, mais visiblement, ça inclut la possibilité de se faire mordre à nouveau.

Khabib, Doumbè… Evra ne plaisante (pas tant que ça) avec l'entraînement 

Ce n’est pas juste une cascade marketing ou une lubie de riche sportif qui s'ennuie. Patrice Evra s’entraîne sérieusement. Il cite Cédric Doumbè - l’enfant terrible du MMA français - comme partenaire d’entraînement, et a déjà bossé aux côtés de Khabib Nurmagomedov, l’ex-champion invaincu de l’UFC.

Alors non, on ne parle pas ici d’un "match de gala". Evra annonce clairement qu’il commence en amateur - humble mais pas fragile - et rappelle qu’il a un passé en kick-boxing. Traduction : il sait faire autre chose qu’un tacle glissé.

 

 

 

 

 

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Un pari médiatique et une aubaine pour la PFL 

Derrière ce coup de projecteur, la Professional fighters league (PFL) joue une carte très calculée : attirer un public qui ne connaît pas encore bien le MMA, en misant sur des visages ultra-connus et clivants. Avec Evra, ils n’ont pas juste signé un athlète, ils ont booké une personnalité. De quoi séduire la sphère médiatique et les réseaux sociaux.

On ne sait pas encore qui sera son adversaire (attention : ce ne sera probablement pas Suárez, qui joue encore à l’Inter Miami, sauf s’il veut un aller simple pour l’IRM), mais le buzz est déjà là.

"I love this game" devient "I’ll choke this man"

Patrice Evra, c’est l’influenceur improbable du sport : mi-meme, mi-légende, toujours dans la démesure. Après ses vidéos Monday Motivation” en peignoir, ses câlins à des poules et ses déclarations d’amour au football, le voilà qui s’attaque au sport le plus brutal, le plus codifié, et paradoxalement le plus stratégique. Une carrière qui ne veut décidément pas rentrer dans les cases. Sauf peut-être… dans une cage.