La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a exhorté les autorités libyennes à ouvrir une enquête sur la mort du militant politique Adbel Monem al-Marimi, le parquet affirmant que cette figure importante du mouvement antigouvernemental en Libye, se serait jeté dans le vide dans ses locaux.
La MANUL s’est dite "consternée et profondément attristée" par ce décès, appelant à une enquête "transparente et indépendante sur sa détention arbitraire, les allégations de torture et les circonstances entourant sa mort".
Des circonstances à "éclaircir"
D’après des médias locaux, il a succombé vendredi 4 juillet au soir dans une clinique de Tripoli à ses blessures, après une chute dans les locaux du bureau du procureur général. Les services de ce dernier ont indiqué sur Facebook que le militant avait été blessé et transporté à l’hôpital après avoir sauté dans la cage d’escalier.
D'après la MANUL, il "aurait été enlevé par les services de l'agence de sécurité intérieure de Sorman (60 km à l'ouest de Tripoli) le 30 juin et déféré au parquet le 3 juillet", selon un communiqué de l’organisation internationale. Les circonstances de la mort de l’opposant, qui participait activement aux manifestations appelant au départ du Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, “restent à éclaircir”, selon la MANUL.
Le gouvernement n’a pas commenté la mort de cet opposant
La MANUL a par ailleurs condamné "les menaces, le harcèlement et les arrestations arbitraires de Libyens engagés politiquement", exhortant les autorités "à respecter la liberté d’expression et à mettre fin aux détentions illégales".
L’annonce du décès a déclenché des manifestations dans la nuit de samedi 5 juillet, dans certains quartiers de Tripoli, mais également à Zawiya, à 45 km à l’ouest de la capitale.
Avec l'AFP.
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