L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation après sa condamnation à cinq ans de prison pour “atteinte à l’unité nationale” en Algérie.
Âgé de 80 ans et détenu depuis plus de sept mois, Boualem Sansal a vu sa peine confirmée en appel mardi 1er juillet. Il disposait de huit jours pour introduire un recours, mais ses proches ont indiqué à l’AFP qu’il avait “renoncé à un recours”. Sollicité, son avocat Me Pierre Cornu-Gentille n’a pas souhaité faire de commentaire.
Une affaire politique au retentissement international
Les poursuites contre Boualem Sansal s’appuient notamment sur une interview donnée en octobre 2024 au média français Frontières, classé à l’extrême droite. Il y affirmait que l’Algérie, sous colonisation française, avait hérité de territoires appartenant auparavant au Maroc.
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Son incarcération alimente les tensions diplomatiques entre Alger et Paris. Malgré la fête nationale algérienne du 5 juillet, l’écrivain, atteint d’un cancer de la prostate selon ses proches, ne figure pas parmi les bénéficiaires des grâces présidentielles.
Ses soutiens réclament désormais une grâce “humanitaire à titre personnel”, dans un contexte politique où la liberté d’expression reste sous surveillance étroite.
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