Ecoutez Yamina Benguigui
L’écrivain Boualem Sansal a été condamné mardi 1er juillet, par la cour d’appel d’Alger, à cinq ans de prison et 500 000 dinars (3 300 euros environ) d’amende, notamment pour « atteinte à l’unité nationale ». Le parquet avait requis dix ans de prison. Il est notamment reproché à Boualem Sansal des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, dans lesquelles il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.
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“Le président Tebboune est quelqu’un qui est très érudit, qui connaît bien les écrivains, les auteurs, les artistes” selon Yamina Benguigui
Venue sur Africa Radio, jeudi 03 juillet, parler de son documentaire Rumba congolaise, les héroïnes disponible sur l’application Canal +, la réalisatrice, auteure, et ancienne ministre, Yamina Benguigui est revenue sur la situation de Boualem Sansal “Je pense qu’il faut savoir pardonner aux écrivains. Je pense que le président Tebboune est quelqu’un qui est très érudit, qui connaît bien les écrivains, les auteurs, les artistes, j’espère qu’il pourra accorder la grâce” déclare Yamina Benguigui.
“Je suis optimiste, et puis, c’est important. Une grâce présidentielle, c’est magique. On peut effacer, peut-être pas oublier, mais en tout cas tendre la main” ajoute la réalisatrice et auteure d’origine algérienne.
En Algérie, le président de la République, décrète une grâce présidentielle à l'occasion de la Fête de l'Indépendance, le 5 juillet.
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