Condamnation de Boualem Sansal : “Il faut savoir pardonner à un écrivain” déclare la réalisatrice et auteure Yamina Benguigui

Actus. La réalisatrice et auteure française d’origine algérienne, Yamina Benguigui espère une grâce présidentielle, à l’occasion de la fête d’indépendance le 5 juillet 2025, pour l’écrivain emprisonné Boualem Sansal.

Condamnation de Boualem Sansal : “Il faut savoir pardonner à un écrivain” déclare la réalisatrice et auteure Yamina Benguigui
La réalisatrice et auteure Yamina Benguigui, au micro d'Africa Radio. - Africa Radio

Ecoutez Yamina Benguigui

L’écrivain Boualem Sansal a été condamné mardi 1er juillet, par la cour d’appel d’Alger, à cinq ans de prison et 500 000 dinars (3 300 euros environ) d’amende, notamment pour « atteinte à l’unité nationale ». Le parquet avait requis dix ans de prison. Il est notamment reproché à Boualem Sansal des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, dans lesquelles il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. 

A lire : Condamnation de Boualem Sansal en Algérie: François Bayrou espère des "mesures de grâce" présidentielle


“Le président Tebboune est quelqu’un qui est très érudit, qui connaît bien les écrivains, les auteurs, les artistes” selon Yamina Benguigui 


Venue sur Africa Radio, jeudi 03 juillet, parler de son documentaire Rumba congolaise, les héroïnes disponible sur l’application Canal +, la réalisatrice, auteure, et ancienne ministre, Yamina Benguigui est revenue sur la situation de Boualem Sansal “Je pense qu’il faut savoir pardonner aux écrivains. Je pense que le président Tebboune est quelqu’un qui est très érudit, qui connaît bien les écrivains, les auteurs, les artistes, j’espère qu’il pourra accorder la grâce” déclare Yamina Benguigui. 
“Je suis optimiste, et puis, c’est important. Une grâce présidentielle, c’est magique. On peut effacer, peut-être pas oublier, mais en tout cas tendre la main” ajoute la réalisatrice et auteure d’origine algérienne.  
En Algérie, le président de la République, décrète une grâce présidentielle à l'occasion de la Fête de l'Indépendance, le 5 juillet.  
 

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