Le processus de paix entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, se poursuit à Doha au-delà de l’échéance initialement fixée au lundi 18 août pour un accord définitif. La médiation qatarie a assuré mardi 19 août que "les deux parties sont impliquées de façon positive" et que l’engagement reste intact.
Un accord de cessez-le-feu en juillet
Après trois mois de discussions, Kinshasa et le M23 avaient signé le 19 juillet dans la capitale qatarie un accord de cessez-le-feu, présenté comme une étape majeure vers la paix dans l’est de la RDC, en proie aux violences depuis trois décennies. Le texte prévoyait un "cessez-le-feu permanent" et l’ouverture de négociations formelles "au plus tard le 8 août", avant la conclusion d’un accord global avant le 18 août. "Les calendriers ne sont pas le point fort d’une médiation", a rappelé le porte-parole qatari Majed al-Ansari, estimant que les parties avaient montré "un niveau de volonté de se mettre d’accord qui n’existait pas auparavant".
Des combats malgré les engagements
Le M23, qui avait mené une offensive éclair en janvier et février, avait insisté pour obtenir un accord distinct de celui conclu en juillet entre Kinshasa et Kigali à Washington. Un projet d’accord de paix circule désormais entre les délégations. Pourtant, sur le terrain, des affrontements continuent d’opposer le M23 et l’armée congolaise. Kigali dément tout soutien militaire au mouvement rebelle, mais des experts de l’ONU affirment que l’armée rwandaise a joué un rôle "essentiel" dans ses récentes offensives.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.