Santé. Paludisme : 9 millions de cas supplémentaires en 2024, l’Afrique reste la première touchée selon le dernier rapport de l'OMS

Actus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié jeudi 4 décembre son rapport annuel sur l’évolution du paludisme, aussi appelé malaria. Les chiffres de 2024 indiquent une augmentation des cas de 9 millions à l’échelle mondiale depuis 2023. Le continent africain est la région la plus touchée par l’évolution de la maladie.

Santé. Paludisme : 9 millions de cas supplémentaires en 2024, l’Afrique reste la première touchée selon le dernier rapport de l'OMS
Test de dépistage du paludisme (2011). - Jeremy Miller/AusAID (Wikicommons)

L’édition 2024 du rapport annuel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme a été publié par l’organisation jeudi 4 décembre. Les données qu’il présente indiquent environ 610 000 décès en 2024 (12 000 de plus qu’en 2023), ainsi qu’une augmentation des cas de 9 millions, passant de 273 millions à 282 millions de malades. La zone Afrique est la zone géographique la plus affectée par le paludisme.

Le continent le plus touché

Sur l’année 2024, cinq pays africains représentaient près de la moitié des cas : le Nigéria (24.3%), la République démocratique du Congo (12.5%), l’Ouganda (4.7%), l’Éthiopie (4.4%) et le Mozambique (3.6%). Les quatre pays comptant le plus de morts en 2024 sont également africains : le Nigéria (30.3%), la RDC (11.1%), le Niger (5.8%) et la Tanzanie (4.3%). Ensemble, ils rassemblent presque la moitié des décès causés par le paludisme. En tout, la zone Afrique de l’OMS représente 94% des cas de malaria sur l’année 2024. Dans la région, la maladie est en constante augmentation : entre 2000 et 2015, le nombre de cas a augmenté de 5,4%, et de 23,8% supplémentaires entre 2015 et 2024.

Les zones d’avancées

Depuis l’an 2000, quatre pays d’Afrique ont été reconnus comme ayant éliminé le paludisme de leur territoire : le Maroc en 2010, l’Algérie en 2019, ainsi que l’Égypte et le Cap Vert en 2024. Pour certifier l’éradication de la maladie dans un pays, ce dernier doit d’abord recenser au moins trois années consécutives sans signalement de cas de malaria autochtone (qui n’a pas été importé depuis un pays extérieur). A l’échelle mondiale, il reste actuellement 80 pays endémiques. C’est deux de moins qu’en 2023, car le Suriname et le Bhoutan sont arrivés à une troisième année sans l’apparition de cas autochtones.

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