Le virus de Marburg, qui provoque une fièvre hémorragique hautement infectieuse, a provoqué la mort de trois personnes dans le sud de l’Éthiopie selon le ministère de la santé du pays. L’épidémie avait été confirmée vendredi 14 novembre par l’OMS.
Le taux de mortalité du virus peut monter jusqu’à 90% dans certains cas. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé sur X que l'organisation onusienne "soutient activement l'Éthiopie pour contenir l'épidémie et traiter les personnes infectées, et soutient tous les efforts visant à lutter contre le risque de propagation transfrontalière".
Une première épidémie dans le pays
L’épidémie, une première dans le pays, a été confirmée par l’OMS vendredi 14 novembre dans la ville de Jinka au sud-ouest de la capitale Addis Abeba. "17 cas suspects ont été testés et 3 décès ont été confirmés comme étant dus au virus" de Marburg, a affirmé le ministère de la Santé sur Facebook, précisant que "3 autres personnes qui présentaient des symptômes mais dont le cas n'avait pas été confirmé en laboratoire sont également décédées". Les autorités sanitaires éthiopiennes ont affirmé que 129 personnes ayant été en contact avec les patients sont actuellement en auto-isolement et ont été placées sous surveillance.
Aucun traitement pour l’instant
Il n’existe pas encore de traitement antiviral ou de vaccin approuvé pour combattre le virus. Le Rwanda avait testé l'année dernière un vaccin expérimental fourni par le Sabin Vaccine Institute, basé aux Etats-Unis. Les soins de soutien, comme la réhydratation par voie orale ou intraveineuse, et le traitement des symptômes spécifiques augmentent cependant les chances de survie.
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