Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau officialise sa candidature à un second mandat, sans étiquette

Actus. Alors qu’il avait promis de ne faire qu’un seul mandat, le président sortant de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a officialisé sa candidature pour l’élection présidentielle de novembre 2025. Il se présentera sans l'appui de son parti, le Madem G15, et entend briguer un second mandat sous la bannière d’un mouvement indépendant baptisé Avançons Ensemble.

Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau officialise sa candidature à un second mandat, sans étiquette
Le président Umaro Sissoco Embalo en visite au Rwanda en 2022. - Flickr

Umaro Sissoco Embalo, chef d'Etat de la Guinéé-Bissau qui avait assuré qu'il ne ferait qu'un seul mandat, avait déjà annoncé à l'AFP en mars son intention d'être candidat, promettant de remporter l'élection "dès le premier tour".

Le président a officialisé, vendredi 8 août, sa candidature à un second mandat pour l'élection présidentielle de novembre prochain, en tant qu'indépendant, durant la cérémonie d'investiture de son nouveau Premier ministre, Braima Camara.

"je ne veux être l'otage de personne"

"Je ne serai le candidat d'aucun parti politique, car je ne veux être l'otage de personne", a annoncé, le dirigeant, qui ne se présentera pas sous la bannière de son parti, le Madem G15, mais au sein d'un mouvement appelé Avançons Ensemble.

La veille, Umaro Sissoco Embalo a limogé, sans donner de raisons, le Premier ministre en poste depuis décembre 2023, Rui Duarte Barros, membre de l'historique Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et adversaire du président.

Après avoir repoussé les élections législatives prévues en novembre dernier, le président a fini par annoncer des élections présidentielle et législatives pour le 23 novembre prochain.

Nouveau Premier ministre

La Guinée-Bissau,est considéré comme l’un des pays les plus gangrénés par la corruption. Elle a enchaîné, depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal, les putschs et coups de force armés ou politiques.

Depuis la présidentielle de 2014, le pays s’est engagé sur la voie d’un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservé des turbulences. Elles ont persisté après l’élection à la présidence en décembre 2019.

Avec l'AFP.

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