Le 22 août à Kinshasa, l’ambiance était festive. Élue Miss Univers RDC 2025, Déborah Djema, 26 ans, avait impressionné le jury par son charisme et sa prestance. En quelques heures, elle était devenue l’emblème de toute une nation, prête à défendre les couleurs de la République démocratique du Congo lors de la prestigieuse élection internationale.
Mais à peine 12 jours plus tard, le rêve s’est arreté : le comité d’organisation a annoncé, par communiqué officiel daté du mercredi 3 septembre, que la jeune femme était destituée "avec effet immédiat".
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Une destitution surprise qui soulève des questions
Cette décision soudaine a pris de court le public et les observateurs. Le communiqué précisait que Déborah Djema "n’est plus autorisée à détenir ou à revendiquer un statut lié au titre de Miss Univers RDC". Une annonce sèche et sans appel, qui a déclenché une vague d’interrogations. Pourquoi un tel retournement, si peu de temps après son sacre ?
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Un contrat jugé inacceptable par la gagnante
Selon les informations dévoilées, l’origine du conflit viendrait d’un contrat que la Miss devait signer après son élection. Un document jugé "inapproprié" par Déborah Djema, qui aurait refusé d’y apposer sa signature. Ce refus a été considéré comme une faute grave par les organisateurs, lesquels évoquent même une "conduite inacceptable".
Le comité a d’ailleurs précisé qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites si la jeune femme tentait de se présenter de nouveau comme Miss Univers RDC.
Silence de Déborah Djema, malaise du comité
Pour l’instant, l’ancienne Miss n’a pas pris publiquement la parole. Ce silence alimente les spéculations et divise les internautes : certains estiment que la décision est disproportionnée, d’autres pointent du doigt un manque de professionnalisme.
Le comité, de son côté, doit désormais affronter un nouveau défi : trouver une candidate capable de représenter le Congo lors de la prochaine élection mondiale, tout en redorant l’image d’un concours fragilisé par cette polémique.
Une affaire qui relance le débat sur les concours de beauté
Au-delà de ce scandale, cette destitution a relancé un débat sur les réseaux sociaux : quelles sont réellement les conditions imposées aux Miss ? Derrière les strass et les paillettes, les contrats et les obligations peuvent parfois être vécus comme des contraintes lourdes, voire injustes.
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