Tchad. Mort de Yaya Dillo, président du PSF : "Nous réclamons la justice", affirme Robert Gam, secrétaire général du Parti d'opposition

Le Parti Socialiste Sans Frontières (PSF), formation politique d’opposition tchadienne, entend obtenir justice pour la mort de son président Yaya Dillo. Ce dernier a été tué le 28 février 2024 lors d’un assaut militaire contre le siège du parti à N’Djamena. Selon les autorités tchadiennes, Yaya Dillo aurait ouvert le feu sur les forces de l’ordre, provoquant la mort de sept personnes. Une version fermement contestée par le PSF "Nous ne croyons pas à la version mensongère du gouvernement" déclare Robert Gam, secrétaire général du PSF.

Robert Gam, secrétaire général du parti, dénonce une « exécution » et affirme que des Franco-Tchadiens seraient impliqués dans la mort de Yaya Dillo. Le PSF a ainsi décidé de porter l’affaire devant la justice française en déposant une plainte à Paris en juin dernier. 

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« Des conditions de détention très éprouvantes » 

Robert Gam a été arrêté par les services de renseignement tchadiens en septembre 2024. Il n’a recouvré la liberté qu’en juin dernier. « Pendant toute ma détention, personne ne m’a adressé la parole. Je n’ai jamais su pourquoi j’étais arrêté ni pourquoi j’ai été libéré », confie-t-il, décrivant des conditions très dures, marquées par l’isolement total. 

Une opposition déterminée 

L’opposition tchadienne entend maintenir la pression. « La mobilisation va se poursuivre. Nous ne céderons pas », assure Robert Gam, qui espère que la justice française permettra de faire toute la lumière sur la mort de Yaya Dillo.