L’ex-icône du hip-hop américain Sean Combs, alias P. Diddy, a été condamné vendredi 3 octobre à plus de quatre ans de prison par un tribunal fédéral de New York. Le rappeur de 55 ans a été reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution, au terme d’un procès hypermédiatisé pour violences sexuelles.
S’il échappe à la perpétuité, le parquet avait requis onze ans de détention, insistant sur la gravité des faits et le traumatisme des victimes.
Des faits accablants et des victimes terrifiées
Parmi les plaignantes, la chanteuse Cassie, ex-compagne du rappeur, a dénoncé « une décennie d’abus », racontant des violences et des marathons sexuels forcés.
Dans un courrier au juge, elle décrit des cauchemars persistants et affirme avoir dû fuir New York par peur de représailles. Les enregistrements vidéo présentés au procès ont confirmé des scènes de violences et d’humiliations.
Un aveu tardif et une image brisée
Face au tribunal, P. Diddy a exprimé ses regrets, évoquant une vie dévorée par la drogue et les excès. Son avocat a plaidé pour une peine réduite, soulignant son comportement exemplaire en détention et une carrière désormais « détruite ».
Mais pour le ministère public, l’absence de réel repentir et la menace persistante envers les victimes justifiaient une peine lourde.
L’ombre d’une grâce présidentielle
La défense envisage une demande de grâce auprès de Donald Trump, un scénario improbable : l’ancien président a qualifié Combs d’homme « très malveillant ».
Cette condamnation marque la chute spectaculaire d’un empire du hip-hop bâti dans les années 90 autour de Puff Daddy, producteur du légendaire Notorious B.I.G.
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