Le géant français Orano (ex-Areva) a annoncé jeudi 6 novembre la libération de son représentant local au Niger. Depuis le mois de mai, Ibrahim Courmo était "détenu illégalement" selon l’entreprise. "C'est un soulagement pour nous, pour les équipes et pour la direction d'Orano", a déclaré le porte-parole du géant français. Les conflits sur l’exploitation de l’uranium par le groupe français au Niger restent une source de tensions entre les deux pays.
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Tensions politiques
Après l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, Orano avait acté, en décembre 2024, la perte du contrôle opérationnel de ses trois filiales minières au Niger : la mine de la Somaïr, celle de Cominak (fermée depuis 2021) et le gisement d'Imouraren. Le gisement d’Imouraren est un des plus grands au monde. Ses réserves sont estimées à 200 000 tonnes d’uranium. Niamey avait retiré à Orano son permis d'exploitation. En juin, la junte a annoncé la nationalisation de la mine de la Somaïr.
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Orano a engagé plusieurs procédures d'arbitrage international contre l’État du Niger, et annoncé la décision du tribunal en sa faveur en septembre.
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Selon le groupe français, le tribunal a ordonné au Niger de ne pas vendre l'uranium produit par la Somaïr, représentant une valeur marchande de 250 millions d'euros. Cette affaire est devenue une source de tensions entre la France et le Niger, qui accuse Paris de tenter de le déstabiliser.
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