Le Parti communiste sud-africain (SACP) et la puissante centrale syndicale Cosatu ont nettement pris leurs distances avec l'ANC depuis les derniers mois du règne du prédécesseur de M. Ramaphosa, le très controversé Jacob Zuma.Ces deux alliés inséparables du parti de feu Nelson Mandela depuis l'avènement de l'Afrique du Sud démocratique en 1994 reprochaient, entre autres, à M. Zuma son implication dans de multiples scandales de corruption.En octobre dernier, l'ex-chef de l'Etat avait limogé sans ménagement l'un des dirigeants du SACP, Blade Nzimande, très critique à son endroit. Le parti avait en retour menacé de faire bande à part lors des prochains scrutins. Quelques mois plus tôt, Jacob Zuma avait dû quitter un rassemblement du 1er mai organisé par la Cosatu et renoncer à y prendre la parole, copieusement hué par la foule.Ancien syndicaliste reconverti dans les affaires, M. Ramaphosa a tenté de recoller les morceaux avec la centrale syndicale."Les élections à venir nous imposent d'être unis. Nous devons, ensemble, jouer un rôle important pour concrétiser, au nom du peuple, les objectifs de notre révolution démocratique nationale", a lancé le chef de l'Etat à ses alliés.L'ANC a subi un cuisant revers lors des élections locales de 2016, cédant à l'opposition le contrôle de municipalités emblématiques telles que Johannesburg, Pretoria ou Port-Elizabeth.M. Ramaphosa a succédé ces derniers mois à M. Zuma à la tête de l'ANC puis du pays, avec l'ambition de conserver la majorité absolue lors des élections de l'an prochain.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.