Arrivé en août dernier, le ressortissant érythréen de 25 ans devait être renvoyé en France par avion ce mercredi 17 septembre dans la matinée. Son avocate, Sonali Naik, le décrit comme quelqu'un de vulnérable. Une plainte pour “trafic d’êtres humains” se trouve dans son dossier. Elle estime qu'il existe un "risque réel" pour cet homme de se retrouver dans la "misère" une fois renvoyé en France.
L'accord conclu avec Paris, entré en vigueur début août, prévoit le retour en Hexagone de migrants arrivés à bord de petites embarcations au Royaume-Uni, en échange de l'envoi outre-Manche de migrants se trouvant en France et qui auraient déposé une demande en ligne pour s'installer au Royaume-Uni. Cet accord franco-britannique n'a, pour l'instant, débouché sur aucun renvoi de migrants.
L'accord n'a pas encore commencé
Cette affaire sera renvoyée devant le tribunal "dès que cela sera raisonnablement possible", une fois que les autorités compétentes auront réévalué s'il s'agit ou non d'un dossier de traite d'êtres humains, a déclaré le juge.
Le gouvernement britannique vient de suspendre temporairement les demandes de regroupement familial pour les réfugiés présents sur son territoire, soit disant pour lutter contre les réseaux de passeurs. Il s’agissait pourtant de l’une des seules voies sûres existantes.
— Utopia 56 (@Utopia_56) September 2, 2025
L'avocate du ministère de l'Intérieur, Kate Grange, avait, elle, estimé dans ses conclusions écrites que cet homme pourrait demander l'asile en France, sachant que "deux associations avaient indiqué qu'elles lui fourniraient un hébergement" s'il entamait cette procédure.
Plus de 31 000 personnes sont arrivées sur les côtes britanniques depuis début janvier
Elle a souligné que l'accord migratoire devait répondre à une "grave préoccupation sociale et politique", rappelant que 78 personnes avaient perdu la vie en 2024 lors de ces traversées.
Depuis début août, le Royaume-Uni a commencé à placer en détention des migrants dans le cadre de cet accord très critiqué par les ONG. Plus de 31 000 personnes sont arrivées sur les côtes britanniques depuis début janvier, un chiffre record à ce stade de l'année, selon un bilan de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels.
Avec l'AFP.
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