Le juge Mohammed Balala a "annulé" une précédente décision de justice en faveur de la co-entreprise Amu Power, à l'origine du projet d'un montant de deux milliards d'euros, quasiment intégralement financé par la Chine.
Le magistrat a ordonné que soit recommencée l'étude d'impact sur l'environnement de ce qui doit devenir la première centrale au charbon d'Afrique de l'Est, projet auquel sont farouchement opposés défenseurs de l'environnement et communautés locales.
Amu Power, une joint-venture entre une entreprise kényane et la société omanaise Gulf Energy, dispose de 30 jours pour faire appel de la décision.
Le gouvernement kényan assure que la construction de cette centrale d'une capacité de 981 mégawatts est nécessaire à la croissance économique de cette partie du pays, et met en avant l'utilisation de telles centrales dans des pays très développés.
Mais les détracteurs du projet soulignent une décision à contre-courant des efforts mondiaux en faveur des énergies renouvelables.D'autant que le Kenya fait figure de leader dans ce domaine, ses besoins électriques étant majoritairement fournis par l'hydroélectrique, la géothermie et l'éolien.
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