L'UE constate que le référendum du 25 juillet a été marqué par "une faible participation" et insiste sur la nécessité d'un "large consensus" entre les forces politiques et la société civile pour "toutes les réformes politiques et économiques importantes qu'entreprendra la Tunisie". "La légitimité et la durabilité de ces réformes en dépendra", insiste la déclaration. L'élection du parlement en décembre "formera la pierre angulaire du retour du pays à un fonctionnement régulier des institutions, dans le plein respect des principes démocratiques, en particulier la séparation des pouvoirs, la consolidation de l'Etat de droit, le pluralisme ainsi que le respect des droits humains et des libertés fondamentales", soulignent les 27. "La liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de manifestation ainsi que les autres libertés fondamentales sont des valeurs essentielles des Etats démocratiques, auxquelles l'Union européenne tient tout particulièrement et qui doivent être préservées", insistent-ils dans leur déclaration. Le président tunisien Kais Saied a engrangé un succès avec l'adoption à une large majorité d'une nouvelle Constitution qui lui octroie de vastes prérogatives au risque de mettre en péril la jeune démocratie tunisienne, mais le faible taux de participation entame la légitimité du processus, selon ses opposants.
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