Godwin artiste nigérian, figure montante de la scène musicale mondiale.

Mako le King, ambassadeur des rythmes traditionnels de l'ouest de la cote d'ivoire.

CPI : Dominic Ongwen a été transféré en Norvège 

Centrafrique: le procureur de la CPI abandonne les charges à l'encontre d'un ex-chef de milice

L'Ouganda enquête sur des accusations visant une ex-responsable de la CPI

Centrafrique: un ex-chef de milice se dit dévoué à la paix devant la CPI

Centrafrique: les procureurs demandent un procès contre un ex-chef anti-balaka

Poutine ne vient pas au sommet des Brics pour ne pas le compromettre (diplomate sud-africain)

CPI: début du procès de deux ex-chefs de milices centrafricains

Le procès de deux ex-chefs de milices centrafricains, dont un ancien haut responsable du football africain, s'ouvre mardi devant la Cour pénale internationale (CPI), qui les accuse de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Patrice-Edouard Nga&iuml;ssona, ancien ministre centrafricain des Sports, et Alfred Yekatom, surnomm&eacute; "Rambo", sont jug&eacute;s pour des crimes pr&eacute;sum&eacute;s qui auraient &eacute;t&eacute; commis en&nbsp;R&eacute;publique centrafricaine lors de la guerre civile entre 2013 et 2014.
La Cour bas&eacute;e &agrave; La Haye avait d&eacute;termin&eacute; en d&eacute;cembre 2019 qu'il existait suffisamment de preuves pour ouvrir un proc&egrave;s &agrave; l'encontre des deux anciens chefs de milices anti-balaka, dont les affaires ont &eacute;t&eacute; jointes.
Nga&iuml;ssona et Yekatom, d&eacute;tenus par la CPI respectivement depuis janvier 2019 et novembre 2018, sont notamment accus&eacute;s de crimes tels que "le meurtre, le viol, la torture, le transfert forc&eacute; de population, la pers&eacute;cution et autres actes inhumains".
L'ouverture du proc&egrave;s s'inscrit dans un contexte de troubles persistants en Centrafrique, o&ugrave; six des 14 groupes arm&eacute;s qui contr&ocirc;lent deux tiers du pays ont lanc&eacute; &agrave; la mi-d&eacute;cembre une offensive contre le r&eacute;gime du pr&eacute;sident Faustin Archange Touad&eacute;ra.
La Centrafrique est plong&eacute;e dans une interminable guerre civile depuis qu'une coalition rebelle &agrave; dominante musulmane, la S&eacute;l&eacute;ka, a renvers&eacute; en 2013 le pr&eacute;sident de l'&eacute;poque Fran&ccedil;ois Boziz&eacute;, entra&icirc;nant alors la cr&eacute;ation de groupes arm&eacute;s chr&eacute;tiens connus sous le nom de milices anti-balaka, et qui disaient alors avoir pris les armes pour mettre fin aux exactions de groupes arm&eacute;s musulmans.
Le proc&egrave;s d&eacute;butera mardi &agrave; 9H30 (8H30 GMT), avec une premi&egrave;re s&eacute;rie d'audiences pr&eacute;vues jusque vendredi.L'accusation, la d&eacute;fense et les repr&eacute;sentants l&eacute;gaux des victimes y pr&eacute;senteront leurs d&eacute;clarations d'ouverture.

- "Etape importante" -

Nga&iuml;ssona, 53 ans, aurait &eacute;t&eacute; "le plus haut dirigeant" des anti-balaka, selon la CPI.Il a &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute; en France en d&eacute;cembre 2018 avant d'&ecirc;tre transf&eacute;r&eacute; &agrave; La Haye.&nbsp;
Il &eacute;tait &agrave; l'&eacute;poque pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration centrafricaine de football et membre du comit&eacute; ex&eacute;cutif de la Conf&eacute;d&eacute;ration africaine de football (CAF).En 2019, la FIFA l'a interdit "de toute activit&eacute; li&eacute;e au football" pour plus de six ans.
Yekatom, un d&eacute;put&eacute; de 46 ans, a &eacute;t&eacute; le premier suspect &agrave; &ecirc;tre remis &agrave; la CPI dans le cadre de son enqu&ecirc;te sur la Centrafrique, ouverte en 2014.Toujours membre du parlement centrafricain, il est actuellement remplac&eacute; par un suppl&eacute;ant.Il "aurait command&eacute; un groupe d'environ 3.000" combattants anti-balaka, d'apr&egrave;s la Cour.
L'ouverture du proc&egrave;s "est une &eacute;tape importante pour la justice des victimes de crimes brutaux commis dans le dernier conflit en R&eacute;publique centrafricaine", a d&eacute;clar&eacute; dans un communiqu&eacute; Elise Keppler, directrice adjointe de la section Justice internationale chez l'ONG Human Rights Watch, en marge de l'audience.
Lors d'une audience de confirmation des charges en septembre 2019, un procureur de la CPI avait accus&eacute; les deux hommes d'avoir &eacute;t&eacute; impliqu&eacute;s dans une "campagne de violences et de terreur" contre des civils en Centrafrique.
De par leurs anciennes fonctions - ministre des Sports pour l'un et chef de groupes arm&eacute;s pour l'autre -, Nga&iuml;ssona et Yekatom savaient que les milices sous leur contr&ocirc;le "d&eacute;truisaient des mosqu&eacute;es, d&eacute;cimaient des communaut&eacute;s, d&eacute;portaient des musulmans, commettaient des meurtres et violaient des femmes et des enfants", avait martel&eacute; l'accusation.
Un autre suspect centrafricain, Mahamat Said Abdel Kani, chef pr&eacute;sum&eacute; de la S&eacute;l&eacute;ka, a &eacute;t&eacute; remis &agrave; la CPI par les autorit&eacute;s de Bangui fin janvier, &eacute;galement pour des accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanit&eacute;.

CPI: début du procès de deux ex-chefs de milices centrafricains

Le procès de deux ex-chefs de milices centrafricains, dont un ancien haut responsable du football africain, s'ouvre mardi devant la Cour pénale internationale (CPI), qui les accuse de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Podcast

Godwin artiste nigérian, figure montante de la scène musicale...

Mako le King, ambassadeur des rythmes traditionnels de l'ouest de...

A lire aussi

CPI : Dominic Ongwen a été transféré en Norvège

Centrafrique: le procureur de la CPI abandonne les charges à...

L'Ouganda enquête sur des accusations visant une ex-responsable de...

Centrafrique: un ex-chef de milice se dit dévoué à la paix devant...

Centrafrique: les procureurs demandent un procès contre un ex-chef...

Poutine ne vient pas au sommet des Brics pour ne pas le...