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Présidentielle en Côte d'Ivoire : les candidatures de Gbagbo et Soro, des "provocations" selon Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat controversé, a estimé que les candidatures de l'ancien chef d'Etat Laurent Gbagbo et de l'ex-chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro à la présidentielle du 31 octobre étaient des "provocations".

<p>"Soro, comme Gbagbo, a &eacute;t&eacute; &eacute;cart&eacute; car son casier judiciaire n'est pas vierge. Tous deux le savaient parfaitement: leurs candidatures rel&egrave;vent de la provocation (...) La place de Guillaume Soro n'est pas dans la campagne &eacute;lectorale, mais en prison", a affirm&eacute; le pr&eacute;sident Ouattara dans entretien publi&eacute; jeudi par l'hebdomadaire fran&ccedil;ais Paris Match."Ce jeune homme (Soro, 47 ans), enivr&eacute; par l'argent et le pouvoir, a simplement perdu la t&ecirc;te", a-t-il m&ecirc;me lanc&eacute;.Le Conseil constitutionnel a rejet&eacute; le 14 septembre les candidatures de MM. Soro et Gbagbo &agrave; la pr&eacute;sidentielle (ainsi que 38 autres des 44 candidatures) parce que les deux hommes avaient &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s &agrave; des peines de prison par la justice ivoirienne. M. Soro, qui est en France, a &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; 20 ans de prison pour recel de d&eacute;tournement de deniers publics et fait l'objet d'une proc&eacute;dure pour tentative d'insurrection.L'ancien pr&eacute;sident Gbagbo, acquitt&eacute; en premi&egrave;re instance par la Cour p&eacute;nale internationale (CPI) et dans l'attente d'un &eacute;ventuel proc&egrave;s en appel, a lui &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; 20 ans de prison dans l'affaire dite du "braquage de la BCEAO", la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest, lors de la crise de 2010-2011.Au grand dam des opposants qui estiment que sa candidature est une "forfaiture", le Conseil constitutionnel a valid&eacute; celle de M. Ouattara. La Constitution limite &agrave; deux le nombre de mandats pr&eacute;sidentiels, mais le Conseil constitutionnel a estim&eacute; que l'entr&eacute;e en vigueur d'une nouvelle Constitution en 2016 a remis le compteur &agrave; z&eacute;ro pour le chef de l'Etat.Le pr&eacute;sident Ouattara, &eacute;lu en 2010 et r&eacute;&eacute;lu en 2015, a qualifi&eacute; de "b&ecirc;tises" les accusations de l'opposition et assur&eacute; que sa volte-face apr&egrave;s avoir annonc&eacute; son retrait de la vie politique &eacute;tait uniquement d&ucirc; au d&eacute;c&egrave;s de son dauphin d&eacute;sign&eacute; le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.La crainte de violences meurtri&egrave;res est forte dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, dix ans apr&egrave;s la crise post-&eacute;lectorale n&eacute;e de la pr&eacute;sidentielle de 2010 qui avait fait 3.000 morts, apr&egrave;s le refus de Laurent Gbagbo de reconna&icirc;tre sa d&eacute;faite &eacute;lectorale face &agrave; Alassane Ouattara.Des violences, dans le sillage de l'annonce de la candidature du pr&eacute;sident Ouattara, ont fait une quinzaine de morts en ao&ucirc;t dans le pays.</p>

Présidentielle en Côte d'Ivoire : les candidatures de Gbagbo et Soro, des "provocations" selon Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat controversé, a estimé que les candidatures de l'ancien chef d'Etat Laurent Gbagbo et de l'ex-chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro à la présidentielle du 31 octobre étaient des "provocations".

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