Le but du voyage : "protéger les emplois, accroître l'économie et élargir les opportunités d'emploi".
"Le président Cyril Ramaphosa est arrivé cet après-midi" à Washington DC pour une "visite de travail" destinée à "réinitialiser et raviver les relations bilatérales entre l'Afrique du Sud et les États-Unis", a indiqué un communiqué de la présidence sud-africaine. L'une des priorités de cette visite de quatre jours, selon le ministre de l'Agriculture, John Steenhuisen, qui est du voyage, est de "protéger les emplois, accroître l'économie et élargir les opportunités d'emploi".
La délégation sud-africaine, composée de quatre ministres en plus du chef d'Etat, craint particulièrement les taxes douanières des États-Unis, deuxième partenaire commercial de Pretoria derrière la Chine. Les droits de douane annoncés par le président américain en avril – puis suspendus pour 90 jours - incluaient une taxe de 31% sur les importations sud-africaines, de quoi entraîner des licenciements massifs, selon certains secteurs concernées.
President Cyril Ramaphosa arrives in Washington, D.C, ahead of his meeting with US President Donald Trump. pic.twitter.com/I8tRPODpCB
— eNCA (@eNCA) May 19, 2025
L'Afrique du Sud souhaite, notamment pour ses exportations de voitures et d'agrumes, maintenir l'accord commercial AGOA (African Growth and Opportunities Act) qui permet un accès préférentiel au marché américain à de nombreux pays africains et doit être renouvelé cette année.
Avec un taux de chômage d'environ 32%, la croissance économique et la création d'emplois sont prioritaires pour le gouvernement de M. Ramaphosa. Ce dernier cherchera également à affirmer que les accusations sur un supposé "génocide" des Afrikaners sont "manifestement fausses", a précisé le porte-parole du président Vincent Magwenya.
L'administration Trump a accueilli la semaine dernière environ 50 Afrikaners, après avoir affirmé que la minorité blanche était menacée dans ce pays à majorité noire. Le président Ramaphosa devrait également encourager Donald Trump à participer au sommet du G20 à Johannesburg en novembre, que le président américain a menacé de boycotter.
The false narratives about a genocide are not a reflection of who we are as a nation and during our working visit to the U.S. we will be advancing a proudly South African message. pic.twitter.com/x1MI8N76bt
— Cyril Ramaphosa 🇿🇦 (@CyrilRamaphosa) May 16, 2025
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.