Un danseur au parcours fulgurant
De Paris à Las Vegas, de Moscou à Sydney, Régi Hybride – de son vrai nom Réginal – a su imposer son empreinte dans l’univers de la danse hip-hop. Ancien membre du Criminalz Crew, il a partagé la scène avec des figures emblématiques comme Les Twins, dansé dans les clips de Jessie J, Magic System ou encore Shin Sékai, et participé à des émissions télévisées majeures. Sa virtuosité, sa rigueur et son style hybride lui ont ouvert les portes de collaborations prestigieuses avec Chanel, Kalash ou encore Ebony Bones.
Mais derrière les paillettes, il y a un engagement : celui de transmettre, de fédérer, de faire vibrer les corps et les esprits.
L’art comme outil de transmission
Au-delà des scènes et des podiums, Régi est un passeur de culture. Il a fondé la Criminalz Week, un événement qui rassemble des danseurs du monde entier autour de workshops, battles et partages artistiques. Il sillonne aussi les studios de formation à travers le monde, de Londres à New York, pour enseigner la danse hip-hop dans toute sa diversité.
Son approche pédagogique est simple : allier exigence artistique et ouverture humaine. Car pour lui, la danse n’est pas qu’un mouvement, c’est un langage universel.
Le Neg’Marrons Festival : un projet identitaire et festif
Son dernier projet en date ? Le Neg’Marrons Festival, qu’il organise du 18 au 20 juillet 2025 en Guadeloupe. Imaginé comme un événement intimiste et immersif, ce festival célèbre les arts vivants créoles autour de trois journées thématiques : danse, comédie, et musique.
Au programme : battles, performances, concerts, stand-up, pool parties, le tout dans un cadre festif et authentique. Plus qu’un simple festival, c’est une ode à la culture créole, à la transmission intergénérationnelle et à l’exploration artistique.
“Un retour aux sources, un acte d’amour pour la culture”
Il y a quelques jours, Régi Hybride s'est confié sur Africa Radio : « Le Neg’Marrons Festival, c’est une manière de valoriser les artistes locaux, de faire rayonner la culture créole, et d’offrir un espace de liberté, de création, de fête. » Avec ce festival, il confirme sa volonté de construire des ponts entre diaspora et territoires, traditions et modernité, passion et professionnalisme. Un échange à suivre sur Africa Radio :
ITW REGI SUR AFRICA AFRICA
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