Cinq migrants "criminels" expulsés par les États-Unis vers l’Eswatini

Actus. L'administration Trump a annoncé mardi 15 juillet l’expulsion vers l’Eswatini de cinq immigrés en situation irrégulière, originaires du Vietnam, de la Jamaïque, de Cuba, du Yémen et du Laos. Décrits comme des criminels dangereux, ces hommes n’ont pas été acceptés par leurs pays d’origine.

Cinq migrants "criminels" expulsés par les États-Unis vers l’Eswatini
L'administration Trump a annoncé mardi 15 juillet avoir expulsé cinq immigrés en situation irrégulière originaires de pays d'Asie ou des Caraïbes, vers l'Eswatini, pays d'Afrique australe, voisin de l'Afrique du Sud.

L'administration Trump a annoncé mardi 15 juillet avoir expulsé cinq immigrés en situation irrégulière originaires de pays d'Asie ou des Caraïbes, vers l'Eswatini, pays d'Afrique australe, voisin de l'Afrique du Sud.

Dans un message publié sur X, la secrétaire adjointe à la Sécurité intérieure, Tricia McLaughlin, a indiqué que les hommes, ressortissants du Vietnam, de la Jamaïque, de Cuba, du Yémen et du Laos, étaient arrivés en Eswatini par avion. Elle a précisé qu'ils étaient tous des criminels condamnés et "des individus d'une telle barbarie que leurs pays d'origine ont refusé de les reprendre", explique-t-elle, publiant l'identité, la photo et les faits reprochés à ces cinq hommes.

L'Eswatini, dernière monarchie absolue d'Afrique, voisine de l'Afrique du Sud, est dirigé depuis 1986 par Mswati III, critiqué pour son train de vie fastueux et régulièrement accusé de violations des droits humains.

Une politique d’expulsion assumée par Donald Trump

Le président américain Donald Trump a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité absolue, évoquant une "invasion" des États-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump a multiplié les décrets liés à l'immigration, ouvrant la voie à une vaste campagne de répression contre les migrants sans papiers aux États-Unis.

À travers plus de 21 mesures, il a entrepris de remanier une partie du système migratoire américain, en modifiant notamment les procédures de prise en charge et d’expulsion des migrants. Cela inclut les déportations, le renforcement des contrôles à la frontière américano-mexicaine, la suspension du traitement des demandes d’asile, l’annulation de rendez-vous pour les migrants, l’élargissement des pouvoirs de l’agence ICE et la multiplication des descentes ciblées.

Multiplication des expulsions vers l’Afrique et l’Amérique centrale

Le 4 juillet, les autorités avaient déjà acheminé huit immigrés en situation irrégulière au Soudan du Sud, pays pauvre et en proie à un conflit, après y avoir été autorisées par la Cour suprême, à l'issue d'une longue bataille judiciaire.

Les États-Unis ont également envoyé des centaines de Vénézuéliens et d'autres ressortissants vers le Costa Rica, le Salvador et le Panama.

L’administration Trump a annoncé vouloir conclure de nouveaux accords avec des pays africains pour qu’ils accueillent des personnes expulsées des États-Unis. Mais certains pays s’y opposent comme le Nigeria. 

 

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