Le Gabon et la Guinée Equatoriale se disputent depuis le début des années 1970 Mbanié, une île d'une trentaine d'hectares, et deux îlots plus petits, Cocotiers et Conga. Les îlots sont minuscules et pratiquement inhabités, se trouvent dans une zone potentiellement riche en pétrole et en gaz, à une dizaine de kilomètres de la terre équato-guinéenne la plus proche et à une vingtaine de kilomètres des côtes du Gabon. Les îles sont occupées par le Gabon depuis 1972. Occupation que conteste la Guinée Équatoriale.
LIRE ICI : Un résumé d’arrêt de la #CIJ en l’affaire #Gabon/#Guinéeéquatoriale.https://t.co/r3LNxMHFdQ pic.twitter.com/cdnBPgHvds
— CIJ_ICJ (@CIJ_ICJ) May 19, 2025
En 1900, la France et l'Espagne, alors puissances coloniales, avaient signé à Paris un traité établissant les frontières entre les deux pays.
Mais le Gabon soutient qu'un traité ultérieur signé en 1974, la convention de Bata, lui confère la souveraineté sur les îles.
La CIJ, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, a cependant estimé lundi que cette convention "n'est pas un traité faisant droit" et "ne constitue pas un titre juridique".
La cour a déclaré que le titre légal sur les îles était détenu par l'Espagne, qui l'a ensuite transmis à la Guinée équatoriale lorsque celle-ci est devenue indépendante en 1968.
Le Gabon et la Guinée équatoriale s'étaient accordés pour demander aux juges de statuer dans le but de trouver une solution à l'amiable. Les deux pays avaient demandé à la CIJ de décider quels textes juridiques sont valides, pas de dire spécifiquement quelle nation détient la souveraineté sur ces îles.
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