L’Angola fait face à une épidémie de choléra qui a déjà causé la mort de 718 personnes en 2024, selon la présidence. À ce jour, plus de 24 530 cas ont été recensés dans le pays, particulièrement touché, au même titre que le Soudan, le Soudan du Sud et la RDC.
Lors d’une visioconférence d’urgence consacrée mercredi 4 juin à cette flambée, le président angolais Joao Lourenço, également à la tête de l’Union africaine, a lancé un appel fort en faveur de la production locale de vaccins. “Pour permettre une réponse solide et durable à cette crise et aux crises futures, il est essentiel de placer la production de médicaments et de vaccins sur notre continent”, a déclaré Joao Lourenço. “La dépendance totale aux importations extérieures limite notre capacité de réaction et compromet notre souveraineté sanitaire”, a-t-il poursuivi.
L’Afrique trop dépendante de l’extérieur en cas de crise sanitaire
Plus de 90 % des vaccins, médicaments et fournitures médicales utilisées en Afrique sont encore importés, rappelle le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CACPM). Une dépendance qui a fragilisé le continent lors des épidémies de Covid-19, Ebola ou mpox. Les urgences sanitaires y sont passées de 152 en 2022 à 213 en 2024.
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