Mayotte : la double barrière de corail bientôt inscrite au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO ?

Le lagon de Mayotte est le parc naturel marin le plus vaste de France. Niché dans l’océan Indien, il couvre la totalité de la superficie de l’île, soit 66 381 km², selon l’Office français de la biodiversité. Ce riche écosystème a été inscrit comme candidat au patrimoine naturel de l’UNESCO par la voix de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, au nom du président Emmanuel Macron, lors de la clôture du Forum mondial des îles, mardi 10 juin.

"Rehausser le niveau d’ambition collectif"

"Pour notre double barrière de corail, c’est une protection et une visibilité internationale renforcées", se félicite Thiani Mohamed Soilihi, coprésident du forum et ministre de la Francophonie et des Partenariats internationaux. Il ajoute : "Ce sont des moyens au service de la préservation et de l’attractivité de notre territoire."

Clap de fin 🎬 du #ForumMondialdesIles 🏝️ avec le 4ème panel “Biodiversité et la protection des écosystèmes marins”.

🚨 @jnbarrot au nom du @EmmanuelMacron a annoncé la candidature de la double barrière de corail de Mayotte au Patrimoine mondial naturel de l’@UNESCO 🪸
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— Thani Mohamed-Soilihi (@TMohamedSoilihi) June 11, 2025

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Le cyclone Chido de décembre dernier a fragilisé le parc naturel marin, même si les récifs et les mangroves ont atténué la violence des impacts, selon nos confrères du Journal de Mayotte. À cela s’ajoute le fait que l’espace maritime était déjà affaibli par le dérèglement climatique et le phénomène d’El Niño, un déséquilibre climatique naturel caractérisé par une élévation anormale de la température de l’océan.

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Les conférence des Nations unies sur l'Océan se terminent vendredi 13 juin

Ce forum a rassemblé, du lundi 9 au mardi 10 juin, des chefs d’État, des organisations internationales et régionales, des banques de développement ainsi que des acteurs du secteur privé et public. En marge des Conférences des Nations unies sur les océans, les réunions avaient pour objectif de répondre aux enjeux de la montée des eaux, de la pollution plastique et de la biodiversité, avec comme toile de fond la volonté de "rehausser le niveau d’ambition collectif", selon le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.