"L'une des premières 'darkskin' à entrer au musée Grévin" : Aya Nakamura consacrée en statue de cire et en robe Jean-Paul Gaultier

Actus. La chanteuse Aya Nakamura dévoile sa statue de cire au musée Grévin, vêtue d'une robe iconique signée Jean Paul Gaultier. Une apparition stylée et symbolique pour l’artiste "darkskin" (à la peau foncée) la plus écoutée de France, entre mode, représentation et consécration.

"L'une des premières 'darkskin' à entrer au musée Grévin" : Aya Nakamura consacrée en statue de cire et en robe Jean-Paul Gaultier
Aya Nakamura au musée Grévin : une consécration symbolique. - Story Instagram du musée Grévin

Il y a des statues de cire qui marquent. Celle d’Aya Nakamura, fraîchement dévoilée au musée Grévin, en fait partie. La star franco-malienne, véritable phénomène de la scène musicale francophone, y est représentée dans une robe corsetée signée Jean-Paul Gaultier, réplique exacte de celle portée lors du Vogue World Paris, en ouverture d’un show hommage au sport et à la mode.

Un clin d'œil très mode à un moment fort de sa carrière, mais aussi un geste symbolique : "Je pense être l'une des premières 'darkskin' (personne à la peau foncée) en France à être au musée Grévin", a-t-elle confié avec émotion.

Une robe Jean-Paul Gaultier pleine de sens

Le choix de la tenue n’a rien du hasard. Ce chef-d’œuvre de couture est une robe corsetée imaginée spécialement pour elle par Jean-Paul Gaultier. C’est dans cette pièce unique qu’elle avait enflammé la place Vendôme à l'été 2024, devant Serena Williams, Marie-José Pérec et les tops models les plus en vue de la planète.

À l’époque, le styliste ne cachait pas son admiration : "Elle est une sculpture vivante, une Reine de France”, écrivait-il sur Instagram. De son côté, Aya Nakamura racontait à quel point cette robe "épousait son corps parfaitement"

C’est donc une revanche symbolique que d'être exposée dans cette tenue imaginée par un icône de la mode française, pour l’artiste qui est sous le feu des critiques sur son physique, souvent racistes, depuis ses premiers pas sur le devant de la scène.

Une icône moderne et inspirante pour toute une génération

Au-delà de la musique et du style, l’entrée d’Aya Nakamura au musée Grévin porte un message fort : celui de la représentativité. Femme noire, star de la pop francophone, elle incarne une réussite encore trop peu visible dans les lieux symboliques de la culture française. "Je n’aurais jamais pensé être inspirante juste en étant moi-même", a-t-elle confié. 

Un symbole d’autant plus fort qu’il survient après une période marquée par une vague de cyberharcèlement raciste. À l’annonce de sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, Aya a été la cible d’attaques en ligne, notamment de la part de membres de l’extrême droite.

Le musée Grévin se met à l’heure de la pop culture

Le musée Grévin, qui attire plus de 800 000 visiteurs chaque année, continue d’élargir ses horizons. Après DJ Snake, Clara Luciani ou encore Vianney, l’arrivée d’Aya Nakamura renforce la place de la musique urbaine et populaire dans le patrimoine culturel français.

Sa statue, qu’elle décrit elle-même comme "l’une des plus réussies", a nécessité six mois de travail minutieux. Une précision à la hauteur de l’aura de l’artiste. Et pour les fans, bonne nouvelle : elle est visible dès maintenant.

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