Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exhorté mercredi 2 juillet les autorités au pouvoir au Togo à faire toute la lumière sur des "accusations de torture", à la suite de la mort de sept personnes lors de manifestations à Lomé en juin. "Nous appelons les autorités togolaises à faire toute la lumière sur ces accusations", a-t-il déclaré en réponse au député Aurélien Taché, lors d’une audition parlementaire.
Selon le collectif citoyen "Togo Debout", sept corps ont été retrouvés dans des cours d’eau de la capitale. L’organisation pointe des "exactions commises par des éléments des forces de l’ordre et des miliciens". De leur côté, les autorités togolaises parlent de décès "par noyade" et dénoncent des "tentatives de récupération malheureuses".
Des appels à une enquête internationale
Le front "Touche pas à ma Constitution", qui regroupe partis d’opposition et acteurs de la société civile, a appelé à une "enquête internationale", dénonçant l’opacité récurrente autour des enquêtes promises : "Nous n'avons jamais les résultats."
En parallèle, Paris a rappelé son "attachement indéfectible à la liberté de manifestation et à la liberté de la presse partout dans le monde". Le climat politique reste tendu au Togo, où une réforme constitutionnelle controversée permet au président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de renforcer encore son emprise.
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