La dernière sortie de Benjamin Netanyahu suscite une forte indignation au Moyen-Orient. Interrogé mardi 12 août sur la chaîne I24 News, le Premier ministre israélien a affirmé à deux reprises « tout à fait » lorsqu’on lui a demandé s’il partageait la vision d’un "Grand Israël". Cette expression renvoie à des frontières bibliques supposées inclure la Cisjordanie, ainsi que des parties de la Jordanie, du Liban et de la Syrie – un projet porté par certains ultranationalistes israéliens.
Réactions indignées
L’Égypte, dont le Sinaï fut occupé par Israël après la guerre de 1967, a dénoncé des propos perçus comme une « provocation à l’instabilité » et un rejet du processus de paix. Le Caire a réclamé des explications officielles. La Jordanie a fustigé une « dangereuse escalade » et une atteinte à la souveraineté des États arabes.
Condamnations en série
À Bagdad, la diplomatie irakienne a pointé « les ambitions expansionnistes » d’Israël. Riyad a réaffirmé son rejet « des projets de colonisation et d’expansion » et insisté sur le « droit historique du peuple palestinien » à un État indépendant. En février, plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite, avaient déjà condamné des propos similaires de M. Netanyahu.
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