Un possible tournant dans le conflit. Vendredi 3 octobre, le Hamas s’est déclaré prêt à des négociations immédiates pour libérer les otages israéliens toujours retenus à Gaza et mettre fin à la guerre. Une réponse favorable au plan proposé par Donald Trump, qui appelle Israël à « arrêter immédiatement les bombardements » pour permettre la libération des captifs.
Le président américain a salué une « ouverture pour une paix durable » après deux ans de guerre. Il a donné au Hamas jusqu’à dimanche soir pour accepter définitivement sa proposition, soutenue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Des conditions encore floues
Dans sa réponse, le Hamas affirme vouloir libérer tous les otages vivants, restituer les corps des victimes et négocier la libération de prisonniers palestiniens. Mais le mouvement islamiste reste silencieux sur les points les plus sensibles : son désarmement et le départ de ses combattants vers des pays tiers, conditions clés du plan américain.
Un haut responsable du Hamas a qualifié la proposition de « vague » et « ambiguë », plaidant pour des négociations via les médiateurs régionaux — Qatar et Égypte — qui ont salué cette avancée.
Appels internationaux à la trêve
L’ONU, par la voix d’Antonio Guterres, s’est dite « encouragée » par la position du Hamas. Emmanuel Macron estime qu’un cessez-le-feu et la libération des otages sont désormais « à portée de main ».
Sur le terrain, la situation reste dramatique : 49 morts ont été recensés vendredi à Gaza, dont 31 dans la ville de Gaza, cible d’intenses bombardements israéliens. L’ONU dénonce des « lieux de mort » et l’absence de zones réellement sûres dans le territoire assiégé.
À la veille du deuxième anniversaire de la guerre, le plan Trump relance l’espoir d’une désescalade, mais les divergences demeurent profondes.
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