La chute du vol Air Algérie AH5017, survenue le 24 juillet 2014 dans le nord du Mali, revient devant la justice. Le tribunal correctionnel de Paris a fixé les audiences du 9 mars au 2 avril 2026, refusant une nouvelle fois de transmettre des questions préjudicielles à la Cour de justice de l’Union européenne.
Le crash avait coûté la vie à 116 personnes, dont 54 Français et six membres d’équipage espagnols.
Le débat sur le “non bis in idem” écarté
Swiftair, propriétaire de l’avion affrété par Air Algérie, invoquait le principe du “non bis in idem” après un non-lieu rendu en Espagne. La compagnie espérait que la CJUE tranche, mais les juges français estiment que le dossier n’a “aucun lien concret” avec le droit européen.
Les avocats de Swiftair regrettent une question “laissée en suspens”, tandis que la défense des familles se dit “soulagée” de voir le procès enfin programmé.
Une catastrophe aux causes toujours discutées
Les magistrats instructeurs ont pointé de “graves manquements” de la compagnie, notamment une formation jugée insuffisante de l’équipage, incapable de réagir face aux pertes de contrôle de l’appareil.
Swiftair, de son côté, continue d’affirmer que le drame résulte d’une combinaison de facteurs externes.
Douze ans après la catastrophe, le procès doit enfin permettre de répondre aux familles qui attendent vérité et responsabilités.
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