L’ISWAP affirme avoir enlevé puis tué le commandant de la 25e brigade de Damboa, identifié comme M. Uba, après une embuscade menée vendredi 14 novembre contre un convoi de militaires, milices d’autodéfense et chasseurs locaux près de Wajirko (Borno).
Deux soldats et deux membres d’un groupe de défense ont été tués selon l’armée et un rapport de l’ONU.
La propagande jihadiste relance la confusion
Le groupe jihadiste a publié deux photos du commandant : l’une au sol, vêtu de son gilet militaire, l’autre derrière son bureau. Il affirme qu’il tentait de fuir, blessé à la jambe.
Samedi 15 novembre, l’armée nigériane avait qualifié de “fausses” les informations sur sa mort, assurant qu’il avait regagné sa base. Un rapport de sécurité de l’ONU évoquait aussi son retour.
Mais une source du renseignement confie à l’AFP que l’officier a bien été capturé par seize jihadistes, avant qu’un appel vidéo imposé ne laisse craindre “le pire scénario”.
Une région toujours sous la menace jihadiste
L’ISWAP, dissident de Boko Haram depuis 2016, cible prioritairement les forces armées du nord-est. M. Uba serait le deuxième officier de haut rang tué en quatre ans, après le général Dzarma Zirkusu en 2021.
Depuis 2009, l’insurrection a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés, débordant sur le Niger, le Tchad et le Cameroun. Une force régionale tente de contenir une violence qui ne faiblit pas.
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