Deux soldats et deux membres d’un groupe d’autodéfense ont été tués vendredi 14 novembre après-midi près du village de Wajirko, dans le district de Damboa. Les jihadistes de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont ciblé un convoi de motos en patrouille, ouvrant le feu avec des armes lourdes.
L’ONU confirme le bilan et des disparus
Un rapport des Nations unies consulté par l’AFP fait état du même bilan, ajoutant que 17 motos ont été saisies par les assaillants. Plusieurs soldats manquent toujours à l’appel. L’attaque s’inscrit dans une série de raids de l’ISWAP utilisant roquettes et drones contre les forces nigérianes.
Rivalités jihadistes et insécurité persistante
Malgré sa rivalité violente avec Boko Haram autour du lac Tchad, l’ISWAP demeure l’un des groupes les plus actifs de la région. L’insurrection jihadiste a fait plus de 40.000 morts depuis 2009 et déplacé deux millions de personnes, touchant également le Niger, le Tchad et le Cameroun.
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