À deux mois et demi de la présidentielle, la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a confirmé jeudi 14 août qu’aucune révision de la liste électorale n’aura lieu avant la fin de l’année. Une décision lourde de conséquences : elle exclut automatiquement Tidjane Thiam, chef du PDCI et principal challenger d’Alassane Ouattara, radié en avril pour des problèmes de nationalité lors de son inscription passée. Malgré la récupération de sa citoyenneté, il ne peut être réintégré qu’à travers une nouvelle révision.
Calendrier serré
Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert Coulibaly, invoque un impératif légal : organiser les élections législatives avant le 31 décembre. Il propose la date du 27 décembre pour ce scrutin, en attente de validation gouvernementale. La dernière révision, fin 2024, avait permis d’inscrire près d’un million de nouveaux électeurs.
Un climat politique électrique
Cette annonce intervient dans un contexte explosif. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro restent eux aussi écartés pour des raisons judiciaires. L’opposition réclame un dialogue politique pour réintégrer ses leaders, tandis qu’Alassane Ouattara confirme sa volonté de briguer un quatrième mandat, alimentant les tensions.
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