Les services de secours nigérians tentaient toujours, dimanche 17 août au soir, de retrouver plus de 40 personnes disparues après le chavirement d’un bateau dans l’État de Sokoto, au nord-ouest du Nigeria. Selon l’Agence nationale de gestion des situations d’urgence (NEMA), l’embarcation transportait plus de 50 passagers en direction d’un marché local lorsqu’elle a sombré dans la matinée. Une dizaine de personnes seulement ont pu être secourues.
Des accidents récurrents
Les naufrages sont fréquents sur les rivières et lacs du Nigeria, particulièrement pendant la saison des pluies où les cours d’eau débordent. Faible réglementation, surcharge des embarcations et mauvais entretien des bateaux aggravent les risques. En août 2024, 16 agriculteurs avaient perdu la vie dans le même État de Sokoto, après le chavirement d’une pirogue en bois.
Une série noire récente
Rien qu’en juillet dernier, le pays a connu plusieurs drames similaires : six jeunes filles se sont noyées dans l’État de Jigawa, et treize personnes ont péri dans un autre naufrage dans l’État du Niger. Ces tragédies illustrent la vulnérabilité persistante des populations rurales qui dépendent des voies navigables pour se déplacer.
Un enjeu de sécurité publique
Les autorités nigérianes, régulièrement interpellées, peinent à mettre en place des mesures efficaces pour sécuriser le transport fluvial. Faute de contrôles stricts et d’infrastructures adaptées, chaque saison des pluies ramène son lot de drames, frappant souvent les familles les plus modestes.
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